Pourquoi les gouvernements doivent reprendre le contrôle de leurs process

Les processus d'abord, la technologie ensuite.

Les partenariats public-privé danois et des recherches de longue date ont favorisé une approche révolutionnaire de la numérisation du gouvernement basée sur des méthodes et des normes formalisées. Numérisant tous les types de processus de travail et de services, internes ou pour les citoyens, il est basé sur des bibliothèques de processus exécutables et une nouvelle architecture logicielle combinée axée sur les processus et les données conçue pour la bureaucratie numérique.

Analytique avancée, blockchain, cloud first, robotique, intelligence artificielle et open source. Partout dans le monde, les gouvernements continuent d'appliquer de nouvelles technologies et de nouvelles stratégies basées sur la technologie pour se transformer, numériser et automatiser les services aux citoyens.

Pourtant, alors que de nouvelles technologies sont apparues et ont disparu, le gouvernement lutte depuis des décennies et encore de nos jours pour convertir des plans de numérisation ambitieux en livrables et en résultats mesurables.

Originaire du Danemark et éprouvée dans un certain nombre de pays, notre nouvelle approche de la digitalistion offre des possibilités de numérisation rapide au gouvernement et des effets mesurables concrets. Cela repose sur un modèle formalisé de production gouvernementale, que l’on appelle la « bureaucratie numérique », et est supporté par un nouveau type de logiciel standard et sa méthode de mise en œuvre très structurée.

La production gouvernementale est basée sur la bureaucratie. Alors que la bureaucratie classique est désormais confrontée au passage des informations sur papier aux informations numérisées, ce changement offre une opportunité d’accroitre la transparence, des gains de productivité importants et la possibilité de prestations de services plus efficace.

Alors que la technologie continue d'évoluer, les moyens et les devoirs du gouvernement demeurent. Les tendances actuelles technologiques et une compréhension limitée du fonctionnement du gouvernement entravent souvent sa numérisation. De plus, cela se traduit souvent par des transformations commerciales basées sur la technologie où la technologie elle-même devient l'objectif.

Au lieu d’investir dans de nouvelles technologies, notre nouvelle approche de la numérisation a été compensée par l'étude des processus et des ressources permettant la prestation de services gouvernementaux, ainsi que par la compréhension de la nature du travail gouvernemental et de la bureaucratie. Cela a conduit à un modèle générique du travail gouvernemental basé sur les meilleures pratiques indépendantes de la technologie, appelé la « bureaucratie numérique ». Avec ce modèle générique, l'étape suivante consiste alors à concevoir et à construire un système de production entièrement configurable, qui pourra prendre en charge le travail de chaque administration. Cela est accompagné d'une méthode de déploiement pour guider la conception de processus spécifiques internes et orientés vers les citoyens, et pour guider la mise en œuvre organisationnelle interne.

Les recherches récentes ont clairement montré que le gouvernement doit récupérer la propriété et la compréhension des ses processus de travail, qui, au cours des dernières décennies, ont été enterrés avec des systèmes informatiques, souvent contrôlés par des experts et des fournisseurs externes. De la même manière, le gouvernement doit avoir le contrôle de l'organisation et la responsabilité de la prestation des services.

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